Nous ne sommes pas là pour effacer ce qui marche bien, mais nous voulons aller plus loin. En particulier, nous voulons un cadre commun. Aujourd'hui, un jeune qui s'adresse à Pôle emploi s'entendra dire qu'il peut peut-être bénéficier de l'accompagnement intensif des jeunes, l'AIJ, un autre qui s'adresse à sa mission locale qu'il y a la garantie jeunes, et il existe par ailleurs les EPIDE ou les écoles de la deuxième chance (E2C). Plus personne ne s'y retrouve ! Nous voulons donc un cadre commun avec les mêmes exigences, les mêmes bénéfices pour le jeune, qu'il s'adresse à Pôle emploi, à une mission locale ou à une association accompagnant les jeunes les plus éloignés, ceux qui ne vont pas vers le service public de l'emploi.
Nous souhaitons un accompagnement intensif qui mette le jeune en action du premier au dernier jour de son parcours. Je salue ce qui se fait dans les missions locales, dans les premières semaines, pour la garantie jeunes. J'ai entendu des jeunes dire : « Alors que je ne me levais plus le matin, j'ai pris l'habitude de venir tous les jours à ma mission locale voir mon conseiller, qui me donne des choses à faire l'après-midi, des entreprises à appeler, et j'ai retrouvé un rythme, j'ai repris confiance. »