Monsieur Ruffin, comme chaque année lors de l'examen des crédits de cette mission, vous présentez des amendements d'appel par lesquels vous pointez des situations particulières. Nous ne pouvons qu'être d'accord avec vos constats, mais, comme je l'ai déjà dit, ces questions ne peuvent être réglées aujourd'hui dans cet hémicycle.
Chaque année, nous avons ainsi l'impression d'être mis en défaut, étant donné que vous évoquez des problèmes réels et que je ne puis que vous répondre inlassablement qu'ils ne relèvent pas de la mission qui nous occupe. Ainsi, je ne puis donner un avis favorable à la revalorisation salariale des métiers de la deuxième ligne, à la reconnaissance du burn-out, à l'instauration d'un service public de la dépendance, au financement de la tournée des auxiliaires de vie et des aides à domicile et à l'augmentation des salaires de ces dernières.
Nous convenons qu'il s'agit de questions importantes dont il faut débattre, mais le Gouvernement et le Parlement ne sont pas les employeurs de ces personnes : nous ne pouvons décider d'une augmentation de leurs salaires.
Je suis donc désolée, mais je vous demanderai, à titre personnel, de retirer l'ensemble de ces amendements, à défaut de quoi je leur donnerai un avis défavorable. Je le répète, nous sommes conscients de ces situations et nous désirons agir, mais nous ne pouvons pas le faire aujourd'hui, à l'occasion de l'examen des crédits de cette mission.