Il vise à retranscrire dans la loi, et plus particulièrement dans le code du travail, le dispositif du contrat d'engagement jeune. Il s'agit de proposer aux jeunes de 16 à 25 ans inclus, durablement sans emploi ni formation, un accompagnement individualisé inédit. Ce contrat personnalisé sera coconstruit avec le jeune et adapté à son profil, ses besoins et ses aspirations. Ce dernier aura affaire à un seul et unique interlocuteur tout au long du parcours proposé. Ce parcours pourra prendre la forme de formations qualifiantes, de missions d'utilité sociale comme le service civique, de stages, voire d'alternance. Il donnera lieu aussi à une rétribution financière pouvant aller jusqu'à 500 euros en contrepartie du respect de l'engagement pris lors de la conclusion du contrat.
Certains nous diront que ce que nous proposons n'est pas adapté à la situation. Je leur répondrai qu'aider 500 000 jeunes, c'est beaucoup. Tout ce qui a été fait auparavant était fondé sur des emplois subventionnés, un système dont nous en connaissons les limites. D'autres encore nous diront que c'est trop, que nous signons un chèque en blanc pour les décrocheurs, mais ils se trompent lourdement. Nous restons cohérents avec la politique menée depuis le début du quinquennat. Nous ne nous enfermons pas dans une logique consistant à promettre un minimum social sans contrepartie. Nous proposons un parcours, des perspectives, un accompagnement pour parvenir au seul et unique moyen de s'en sortir : l'emploi.