À ce jour, il existe dix-huit entreprises d'insertion par le travail indépendant. Elles constituent autant de structures d'inclusion pertinente dans un contexte où environ 200 000 indépendants utilisent, exclusivement ou non, un intermédiaire pour entrer en contact avec leurs clients. Elles sont utiles dans certaines situations difficilement conciliables avec un cadre de travail salarié classique – on pense aux femmes seules avec enfants, ou aux personnes rencontrant de grandes difficultés sociales –, tout en assurant une grande flexibilité dans l'élaboration des parcours d'insertion et en rendant les personnes plus autonomes.
En raison de la crise sanitaire qui a perturbé la dynamique de l'expérimentation et afin de poursuivre le développement des EITI, cet amendement propose de prolonger l'expérimentation de deux années supplémentaires. Le rapport d'évaluation sera remis au Parlement au plus tard six mois avant le nouveau terme de l'expérimentation.