Ceux-ci sont à bout de souffle et de nombreux services se trouvent au bord de la rupture : urgences, pédiatrie ou encore psychiatrie, dont des unités sont régulièrement transférées au secteur privé.
Le ministre feint de découvrir le problème : il a annoncé, au vu de l'emballement de la polémique médiatique, le lancement d'enquêtes sur les fermetures de lits et sur les démissions massives d'étudiants infirmiers. Il aurait gagné du temps à écouter nos alertes depuis le début de la législature ! Il nous explique maintenant avec bonhomie qu'il ne peut pas rattraper en si peu de temps des décennies de casse de l'hôpital public. Soit. Mais pourquoi fait-il donc l'inverse ?
Remarquons que ce budget continue les performances : les moyens dédiés à la veille et à la sécurité sanitaire n'augmentent pas.