Pas tout à fait ! Il s'agit d'un amendement d'appel. Je veux insister sur deux points.
Tout d'abord, les services psychiatriques sont bien souvent installés dans des établissements qui ne sont pas des hôpitaux alors que, selon les directeurs d'hôpitaux et les personnels de santé, ces services pourraient y avoir toute leur place. À vrai dire il s'agit même d'une nécessité, selon mes interlocuteurs. Mon amendement vise à interpeller le Gouvernement et la représentation nationale sur ce point.
Ensuite, je souhaite évoquer le financement des services de psychiatrie qui n'a pas évolué depuis des années. Ce financement est indexé sur une démographie qui n'est plus la même. De ce fait, des établissements dont le bassin démographique a diminué ont autant de crédits qu'auparavant alors que d'autres ont connu une augmentation de leur population environnante sans bénéficier de moyens supplémentaires. Il faut qu'un véritable plan soit adopté pour que les soins apportés soient les plus adaptés aux malades.