Il est relatif aux déserts médicaux. Vous les évoquez très régulièrement, monsieur le ministre, mais vous n'êtes pas à leur origine : le numerus clausus en est en grande partie responsable.
J'appelle votre attention sur le fait que l'on croit souvent que les déserts médicaux se trouvent surtout dans les zones rurales, or c'est loin d'être le cas. On en trouve aussi dans les villes moyennes : des quartiers entiers souffrent d'un manque de médecins généralistes surtout, mais également de spécialistes. Parfois les centres-villes aussi sont concernés.
Je rappelle qu'en 2017 et en 2018, lors de la discussion générale du PLFSS, j'avais eu l'occasion d'interpeller votre prédécesseure, Mme Agnès Buzyn, sur la fin du numerus clausus. Par deux fois, elle m'avait opposé une fin de non-recevoir, en expliquant qu'il ne s'agissait pas de la solution adaptée. Je suis heureuse de constater que vous avez pu inverser le cours des choses. J'espère simplement que nous irons un tout petit peu plus loin car, je le répète, nous n'en sommes pas encore à l'abandon du numerus clausus, seulement à sa limitation.