Intervention de Olivier Véran

Séance en hémicycle du jeudi 4 novembre 2021 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2022 — Mission santé (état b)

Olivier Véran, ministre des solidarités et de la santé :

Avis défavorable. Madame Ménard, nous avons supprimé le numerus clausus, mais nous avons créé le numerus apertus. Et n'allez pas croire que c'est la même chose ! Auparavant il fallait former au maximum tant de médecins par an ; désormais on forme au minimum tant de médecins par an.

Pourquoi ce numerus apertus ? Si l'on avait supprimé toute indication numérique, un certain nombre d'universités auraient réduit la voilure en matière de formation. Le numerus apertus est le moyen de garantir que, quoi qu'il arrive, les facs ne pourront pas former moins qu'un certain nombre de médecins – mais elles peuvent toujours en former davantage si elles le souhaitent.

Cette année, pour la première fois, plus de 10 000 étudiants sont admis à suivre les études pour devenir médecins, et ce chiffre progressera encore dans les années à venir. Le combat a été long pour convaincre tous les acteurs qu'il était nécessaire d'en finir avec un numerus clausus qui, depuis cinquante ans, construit la pénurie que traverse notre pays.

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