Ces amendements de Mme Forteza, dont je suis cosignataire, visent à alerter la représentation nationale sur le sujet encore assez tabou des fausses couches, et plus généralement sur la prise en charge de la grossesse, de la maternité, de l'accouchement, qui reste le parent pauvre des réflexions ; même nous, parlementaires, avons peu amendé sur ces sujets. Ces amendements vont de la prise en charge à 100 % des frais médicaux dès le début de la grossesse, car il est temps de considérer, pour favoriser l'accès à la santé, qu'une femme n'est pas enceinte au bout de trois mois mais dès le premier jour, à la création d'un congé spécial pour fausse couche, à des campagnes d'information, de communication et de sensibilisation sur les fausses couches et la maternité, et aux moyens alloués aux maternités.