Tout à fait, monsieur le président. L'amendement est même identique à celui qui vient d'être discuté – c'est d'ailleurs assez bizarre qu'on ne les examine pas ensemble –, je m'attends donc déjà à la même réponse.
Je me permets simplement d'insister un peu. À longueur de temps, nous sommes saisis par des patients sur l'importance de la prise en charge et du traitement de la maladie de Lyme. Rappelons que la direction générale de la santé a fait état de 67 000 nouveaux cas diagnostiqués pour la seule année 2018 et les associations de malades précisent que de nombreuses personnes atteintes ne sont probablement pas encore diagnostiquées.
Je conclurai en disant qu'en 2019, j'avais posé une question écrite au ministère – je ne suis évidemment pas la seule – au sujet des mesures qui seraient prises pour faire avancer la recherche en la matière et pour lutter efficacement contre la maladie. J'ai reçu une réponse – ce n'est pas toujours le cas, je tiens donc à le souligner – m'informant que le ministère chargé de la santé et les agences sanitaires étaient engagés à assurer une prise en charge efficace de tous les patients. Certes, mais quand vous discutez avec les patients en question, ils vous disent que la prise en charge n'est pas à la hauteur.