Une femme sur trois a avorté ou avortera au cours de sa vie. Or de nombreux sites de désinformation menacent le plein exercice de ce droit. Certains sites ouvertement opposés au droit à l'avortement pullulent sur internet, méconnaissant ou contestant le droit français et n'hésitant pas à faire de la désinformation. Des publicités ciblées circulent même sur des réseaux sociaux comme Facebook, comme plusieurs associations féministes l'ont dénoncé dès 2018. D'autres sites, encore plus insidieux, se font passer pour neutres afin d'être contactés par des filles et des femmes se posant des questions sur leur situation de grossesse non désirée et de les convaincre de ne pas avorter. Un faux numéro vert a également été utilisé à ces fins. Tous ces sites méconnaissent le droit fondamental à l'avortement et visent à influencer de jeunes filles et des femmes pour des raisons idéologiques.
Afin de contrer ces sources de désinformation, il apparaît opportun aux auteurs de cet amendement de financer une campagne publique d'information sur l'IVG.