En défendant cet amendement, je compléterai les propos de ma collègue Marie-Noëlle Battistel. Ces 50,6 millions représentent 0,01 % du budget de l'État, soit dix fois moins que le budget alloué aux études et aux statistiques à Bercy.
Je sais bien que le programme 137 ne constitue qu'une partie de la politique dédiée à l'égalité entre les femmes et les hommes et que d'autres ministères sont mobilisés comme le montre le document de politique transversale. Cependant ce DPT ne concerne pas l'ensemble des ministères. J'invite les prochains gouvernements à appliquer une budgétisation sensible au genre. Dès le stade de la conception des lois de finances, qu'il s'agisse des recettes ou des dépenses, il convient de mesurer l'effet de chaque disposition en matière d'égalité entre les femmes et les hommes. Cela permettra de s'engager dans une démarche vertueuse et de mener des actions correctrices à partir d'indicateurs performants.