Vous notez à juste titre, madame la députée, que les associations de lutte contre la précarité alimentaire ont joué un rôle essentiel pendant la crise et que la réponse du Gouvernement a atteint un niveau sans précédent pour les accompagner et autoriser l'accès de nos concitoyens les plus vulnérables aux biens de première nécessité – et leur permettre, en premier lieu, de se nourrir. Vous notez également que, grâce aux 100 millions d'euros de crédits du plan de relance, des réponses structurelles en matière de lutte contre la précarité alimentaire ont été mises en ?uvre. L'action du Gouvernement est également tournée vers l'amélioration de la qualité de l'offre alimentaire, au travers du programme national de l'alimentation et de la nutrition qui fixe un cap général pour cinq ans. Enfin, le dynamisme de l'emploi et la croissance sont les meilleurs leviers pour agir sur la pauvreté. Nous en sommes convaincus et c'est en ce sens que nous agissons depuis quatre ans, limitant ainsi les besoins d'aide alimentaire.
Vous avez évoqué par ailleurs, madame la députée, la relation entre les problèmes d'alimentation et d'apprentissage, sur laquelle les associations vous ont alertée. Ce même constat avait guidé certaines mesures de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté en 2018 : je pense notamment au programme relatif aux petits-déjeuners gratuits à l'école ou encore à la cantine à 1 euro dans certaines zones rurales. Tous ces dispositifs vont dans le sens que vous souhaitez et vous aurez probablement l'occasion de les approfondir dans le cadre de votre mission. Nous pensons à ce stade que le budget prévu pour l'action 14 est évalué au bon niveau. Je vous propose donc de retirer votre amendement.