En effet, je souhaite compléter cette loi de 2016 afin qu'elle puisse être réellement appliquée. Il faut pour cela une volonté politique et des moyens : nous – moi-même, les associations, le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCEFH) – ne pouvons nous satisfaire de l'argument selon lequel les personnes qui sortent du système prostitutionnel perçoivent le même montant – 330 euros –que les demandeurs d'asile. Elles ont besoin d'un accompagnement spécifique pour se réinsérer, et chacun conçoit bien que 330 euros, c'est très peu. Bien sûr, il ne s'agit pas d'augmenter tous les minima, mais nous pourrions suivre cette recommandation qui, je le répète, émane des associations, du HCEFH et du terrain.