Cet amendement vise à accroître de 2,4 millions d'euros le budget des espaces de vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS). Ces structures rendent en effet des services indispensables en matière de santé sexuelle et de sexualité : information concernant les droits, entretiens préalables à une interruption volontaire de grossesse (IVG), éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle, promotion de l'égalité entre filles et garçons, puis entre femmes et hommes. Le projet de loi de finances prévoit d'augmenter leurs moyens de 700 000 euros, et je salue cette avancée importante ; toutefois, selon les associations spécialisées, il faudrait au dispositif un financement annuel pérenne de 6,4 millions, estimation fondée sur les budgets prévisionnels des EVARS appartenant au réseau du Planning familial. Cela leur permettrait de créer les emplois nécessaires – conseillers conjugaux et familiaux, animateurs de prévention, ou encore éducateurs à la vie affective et sexuelle – et de développer réellement toutes leurs missions au service des jeunes et des familles.