La question de la lutte contre les violences faites aux enfants, qu'elles soient psychologiques, physiques ou sexuelles, est un axe prioritaire du Gouvernement et du ministère que j'occupe depuis trois ans, avec différentes orientations, qui vont de la prévention – c'est là où tout commence – jusqu'à la lutte contre les violences, à travers le plan de lutte contre les violences faites aux enfants du 20 novembre 2019, qu'évoquait M. le rapporteur spécial.
Ce plan a été complété depuis par de nombreuses autres mesures, sans oublier la stratégie nationale de prévention et de protection de l'enfance, qui permet d'améliorer le système institutionnel de protection des enfants, avec notamment des financements octroyés à travers la contractualisation, mais aussi des moyens mis sur la pédopsychiatrie – on sait que c'est l'un des problèmes majeurs auxquels sont confrontés les professionnels de l'aide sociale à l'enfance. Ce sera un avis défavorable, bien que nous partagions, madame la députée, votre volonté d'agir. Mais sachez que notre implication est réelle dans ce domaine.