La compétence d'insertion est décentralisée et propre aux départements : ils définissent librement leur budget annuel, et nous ne sommes pas véritablement fondés à leur en demander des comptes. Ils peuvent en revanche bénéficier d'aides financières de l'État – je pense notamment au fonds d'appui aux politiques d'insertion, qui a succédé à la contractualisation, dans le cadre de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté. Cette dernière fait l'objet d'un suivi rapproché de la délégation interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté, de l'IGAS et, bientôt, de France Stratégie. Tous ces éléments concourent utilement à l'information du Parlement sur l'insertion des allocataires du revenu de solidarité active. C'est la raison pour laquelle je vous propose de retirer votre amendement ; à défaut, mon avis sera défavorable.