Cet amendement n'a pas été examiné en commission des finances, car j'envisageais initialement de le présenter dans le cadre des crédits de la mission "Justice " en commission. Cependant, la lecture du DPT m'a convaincue qu'il était plus opportun de proposer un renforcement de la MICAF, plus adaptée à la lutte contre la fraude.
Comme vous l'aurez compris, il s'agit d'un amendement d'appel, à valeur symbolique, mais j'insiste vraiment sur le fait que chaque euro consacré à la lutte contre la fraude rapporte beaucoup d'argent public, ce que le DPT montre bien – j'en veux pour preuve l'ouverture du verrou de Bercy pratiquée en 2018, qui a permis d'obtenir un milliard d'euros de Google. C'est à la fois un investissement très fructueux pour l'État et une façon de consacrer de l'argent public à l'amélioration de la justice fiscale. Pour toutes ces raisons, je maintiens mon amendement.