Je n'oublie pas non plus le transport routier de marchandises. Si les camions roulant à l'énergie électrique ou à l'hydrogène se développent, ces technologies ne sont pas encore prêtes et demeurent trop onéreuses pour être généralisées. Si un premier effort de l'État pour accompagner la mutation du secteur est prévu avec 100 millions d'euros budgétisés, nous devrons continuer à accompagner la filière dans sa transition.
Enfin, nous continuons de soutenir les Français en poursuivant la hausse massive des budgets dédiés aux mobilités du quotidien. Les 200 millions d'euros pour le vélo prévus dans le plan de relance ont permis de renforcer le fonds national pour les mobilités actives et de lancer un quatrième appel à projet pour accélérer encore le développement des infrastructures cyclables. À cela s'ajoutent les aides à la réparation d'un vélo, les aides à l'acquisition d'un vélo à assistance électrique ou encore la montée en puissance du forfait mobilités durables.
Pour les transports en commun, le plan de relance ne prévoit pas moins de 950 millions d'euros, non seulement pour développer les transports en Île-de-France, où les besoins sont considérables compte tenu de la saturation du réseau, mais aussi sur l'ensemble du territoire, où les projets de services express métropolitains vont se concrétiser. En outre, le quatrième appel à projet pour les transports collectifs en site propre sera doublé, passant ainsi de 450 à 900 millions d'euros, pour continuer à soutenir les autorités organisatrices de la mobilité touchées par la crise sanitaire.
Chers collègues, tout est réuni pour nous permettre d'innover, de développer nos infrastructures et nos services de transports avec des technologies d'avenir et de renforcer encore davantage l'attractivité de notre pays.