Compte tenu de la faiblesse durable du trafic, la situation est encore très difficile pour les compagnies aériennes, mais aussi pour les exploitants d'aéroports. Je tiens une nouvelle fois à saluer les efforts engagés par l'État pour aider le secteur à accélérer sa transition écologique, notamment en ce qui concerne le développement d'une filière de biocarburants à prix soutenable pour le marché, mais aussi le soutien à la recherche et développement d'avions décarbonés, fonctionnant à l'énergie électrique ou à l'hydrogène.
Toutefois, je souligne que les exploitants d'aéroports ont peu accès aux financements du plan de relance, alors qu'ils doivent eux aussi engager leur transition, réduire leurs émissions et se préparer à accueillir des avions décarbonés. Je pense plus particulièrement à nos aéroports en région.
De même, il nous semble légitime que l'État s'engage davantage pour compenser les pertes de recettes de la taxe d'aéroport et de la taxe sur les nuisances sonores aériennes, sujet qui m'est cher et sur lequel les choses peinent encore à avancer, au détriment de tous ceux qui souhaiteraient insonoriser leur habitation.
Deux ans après l'adoption de la LOM, notre ambition est intacte et notre détermination sans faille pour améliorer les transports du quotidien, et avec ce budget, nous le prouvons par des actes concrets. Nous tenons nos engagements et nous devons continuer à le faire.