Le présent amendement, au contraire du précédent, vise à soutenir les énergies renouvelables afin que le pays rattrape son retard en la matière. En 2020, ces dernières ne représentaient que 19,1 % de la consommation brute finale d'énergie pour un objectif de 23 %. Et nous n'avons pas choisi le chiffre de 2 milliards d'euros par hasard : il correspond à la baisse de 1 milliard d'euros de soutien aux énergies renouvelables prévue par le présent PLF – puisque l'investissement est tributaire du prix de l'énergie, laquelle est ouverte à la concurrence, ce qui pour nous est un non-sens –, ainsi qu'au milliard d'euros annoncé pour soutenir la filière nucléaire dans le cadre du programme France 2030. Nous avons certes beaucoup discuté de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) ou de la nucléarisation de la France, mais nous avons un Président de la République qui décide tout seul, sur un coin de table, d'une politique énergétique qui concerne pourtant l'ensemble du pays.