Je partage complètement cette analyse : un taux de succès inférieur à 20 % est trop bas et démoralisant pour les chercheurs, qui passent un temps infini à rédiger des réponses à des appels à candidatures. Un taux trop élevé n'est pas non plus très bon signe. Un chiffre situé entre 20 % et 40 % me semble le signe d'un système en bonne santé.
Concernant l'ANR, a également été pointée du doigt la grande difficulté à mettre en oeuvre une stratégie globale. Nous sommes dans un contexte où le taux de réponse est uniforme pour tous les domaines, ce qui signifie que plus un sujet fait de dossiers, plus il a de chances de recevoir de subventions : ce n'est pas ainsi que l'on peut mener une politique scientifique.