Je dois avouer que nous sommes quelque peu jaloux de la situation en Angleterre, où il existe un poste de conseiller scientifique depuis près de 50 ans, en plus de la Société royale qui dispose de moyens considérables et donne des avis en général de très grande qualité.
Au Canada, la Société royale était assez dormante depuis plusieurs années. Nous essayons de faire revivre cette institution. S'il m'est, en effet, souvent demandé de donner des avis rapidement, les sociétés royales et les académies peuvent s'inscrire davantage dans la durée et prendre le temps d'approfondir un dossier. Travailler avec ces institutions serait donc idéal pour le genre de poste que j'occupe. Nous n'en sommes toutefois pas encore là.