Chacun, ici, sait que les événements climatiques extrêmes sont appelés à se multiplier dans les années à venir. Cette tendance, que nous avons déjà constatée cet été, se poursuit malheureusement. Or l'ère du dérèglement climatique est aussi une ère d'imprévisibilité. Alors que nous avons plus que jamais besoin d'expertise publique, je ne crois pas que la baisse des moyens accordés à l'IGN et les suppressions d'ETP prévues soient adaptées à la période que nous traversons.
Par ailleurs je tiens à signaler, comme l'avait fait David Lorion en commission, qu'alors que l'IGN assure des missions très importantes, rappelées par mon collègue Éric Coquerel, il ne possède aucun bureau en outre-mer, ce qui me semble constituer un problème très grave. Le fait d'augmenter à la fois les financements et le plafond d'ETP permettrait à cet institut d'ouvrir un bureau dans les territoires d'outre-mer, qui abritent certes la plus grande biodiversité, comme vous l'avez souligné cet après-midi, mais qui sont aussi les plus exposés au dérèglement climatique.