Météo-France est évidemment un établissement qui assure des missions essentielles pour la sécurité des personnes et des biens. Tout au long du quinquennat, le Gouvernement a veillé à ce que la contribution de Météo-France à l'effort de redressement des comptes publics soit toujours compatible avec l'accomplissement de ses missions.
Un contrat d'objectifs et de moyens signé entre Météo-France, mon ministère et le ministère délégué chargé des comptes publics a permis de donner à cet établissement une trajectoire financière sécurisée, lui garantissant notamment la possibilité de procéder au renouvellement de ses moyens de calcul. Ces derniers permettront notamment d'améliorer la qualité des prévisions infradépartementales et des prévisions des événements extrêmes.
Hors moyens dédiés au renouvellement de la puissance de calcul – 8,3 millions d'euros en 2021 et 6,1 millions en 2022 –, la dotation versée à Météo-France ne diminue que de 1,6 million entre 2021 et 2022, soit 176,8 millions en 2021 et 175,2 millions en 2022.
Enfin, le projet de transformation de l'établissement bénéficie du soutien du Fonds d'accompagnement interministériel des ressources humaines, à hauteur de 2 millions d'euros, et du Fonds pour la transformation de l'action publique, à hauteur de 2,9 millions – sans parler de l'exploitation d'un nouveau supercalculateur prévue dans le plan de relance.
Pour toutes ces raisons, j'émets un avis défavorable à cet amendement.