Je suis d'accord : c'est un sujet important. Les houlographes sont utiles pour la prévention des risques naturels, la navigation, la gestion portuaire, les suivis environnementaux ou les énergies marines renouvelables, tous sujets relevant des politiques publiques menées par mon ministère.
L'état des lieux dont nous disposons, qui remonte à 2019, dénombre trente-quatre stations : quinze sont gérées par le CEREMA, cinq le sont par Météo-France aux Antilles, et quatorze sont à la charge de partenaires du CEREMA. Il est à noter qu'un houlographe a été installé très récemment à Mayotte.
Nous estimons que les besoins sont d'environ vingt-cinq nouvelles stations, dont quatorze sont prioritaires. Nous savons tout cela, et une mission du Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD) est en cours pour déterminer l'emplacement adéquat des futures stations. Cette mission, je ne sais pourquoi, n'a pas encore rendu ses conclusions : je les attends donc très prochainement.
Oui, nous financerons ces houlographes ; mais ce financement étant possible dans le cadre des moyens dont nous disposons, il n'est pas utile, a priori, d'adopter ces amendements.