En tant que Provençal, il me serait difficile de ne pas saluer cette arrivée de crédits pour ma ville natale, et je pense que tous les Marseillais en sont évidemment très heureux. Mais il y a tout de même des éléments qui interrogent. Tout d'abord, mon collègue vient de le dire, quand il s'agissait, il y a quelques minutes, de l'avenir de Météo-France ou du CEREMA, il était impossible de débloquer le moindre crédit, et là, aucun problème pour cet amendement arrivé comme un cheveu sur la soupe pour relayer la volonté du Président de la République. Je pointe ce fait parce que je crois que, sur les sujets dont on a, pour le coup, beaucoup débattu, un peu plus de flexibilité dans le fonctionnement de notre assemblée nous permettrait de justifier notre utilité.
Second point : je suis d'accord sur l'urgence, mais je regrette qu'elle n'ait pas été jugée suffisante pour être utilisée comme argument en début de quinquennat, et que ce soit l'urgence d'une élection qui fasse accélérer le pas sur un dossier qui, évidemment, doit concerner tous les Français.