Il reprend en partie l'argument développé par notre collègue Coquerel, mais son chiffrage, peut-être plus fin, se décompose clairement en quatre enveloppes : 300 millions d'euros pour les petites lignes, 150 millions d'euros pour les trains de nuit, 530 millions d'euros pour le fret ferroviaire – qui subit depuis vingt ans des fermetures – et 520 millions d'euros annuels supplémentaires pour la régénération des moyennes et des grandes lignes. Le montant total pour le renforcement du soutien aux infrastructures ferroviaires atteint certes 1,5 milliard, mais il se justifie par l'ensemble des besoins des infrastructures.