Cet amendement, travaillé avec Réseau action climat, vise à investir 300 millions d'euros en 2022 pour reconstituer un parc de matériel roulant de nuit et relancer progressivement dans notre pays un réseau de trains de nuit. Le collectif Oui aux trains de nuit a estimé à 1,5 milliard d'euros l'investissement nécessaire d'ici à 2030 pour créer quinze nouvelles lignes nationales, et nous proposons donc un investissement de 300 millions d'euros pour 2022, puis 150 millions d'euros par an jusqu'en 2030.
Vous le savez, monsieur le ministre délégué, un trajet en train passagers émet vingt-six fois moins de CO
Quant à la remarque faite par la collègue Brulebois à l'instant, je crois qu'elle n'a qu'à regarder ce qui se passe en Grande-Bretagne actuellement : on y a ouvert la concurrence à tout va, comme on l'a fait d'ailleurs dans le secteur de l'énergie en racontant, une fois encore, que tout serait merveilleux, que les prix allaient baisser, que la qualité pour les usagers et pour les travailleurs du secteur allait s'améliorer… Et on voit exactement le contraire. Les mêmes causes produisent toujours les mêmes échecs. Il faut arrêter de détruire le service public ferroviaire !