Le fonds national pour les mobilités actives est doté de 350 millions d'euros pour la période 2019-2025. Le plan de relance y a ajouté 200 millions supplémentaires : 50 millions à travers la dotation de soutien à l'investissement local et 150 millions abondant directement le fonds vélo. Ces financements sont accordés sous forme d'appels à projets régionaux pour la réalisation de projets d'aménagements cyclables variés, comme la création de passerelles et la sécurisation des franchissements de carrefours complexes. Les crédits prévus n'ayant pas encore été dépensés, il ne paraît pas opportun d'augmenter dès à présent la dotation.
S'agissant de l'étude de la direction générale des entreprises (DGE) et de l'ADEME à laquelle vous faites référence, le scénario 1 correspond à une progression tendancielle de la part modale du vélo, en se référant à la période 2009-2019, sans tenir compte de la loi d'orientation des mobilités (LOM) ni du plan de relance. La mise en œuvre du scénario 3 demanderait une croissance de 27 % par an pendant vingt-deux ans, situation jamais observée en Europe à cette échelle. Nous préférons nous contenter d'objectifs réalistes. Avis défavorable.