La veille du Conseil européen du 15 décembre dernier, le président Donald Tusk a déclaré que les tentatives de l'Union européenne pour imposer les quotas de réfugiés étaient une source de division et qu'elles étaient inefficaces. Par cette provocation, il voulait dépasser la politique des quotas et définir en fait une stratégie plus large de solidarité européenne, mais force est de constater que certains États européens tels que la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie ne sont pas d'accord. Depuis quelque temps, ils refusent même d'accueillir des réfugiés et proposent, plutôt que de le faire, de signer un chèque de 35 millions d'euros à l'Italie pour qu'elle le fasse. La France n'a pas toujours eu une position très claire et très audible sur ce sujet. Or il faut des réponses courageuses et concrètes pour avoir une vision claire et solidaire et apporter un message positif pour lutter contre le repli sur soi.
Madame la ministre, quelle est la position du Gouvernement en matière d'accueil des réfugiés et comment comptez-vous affirmer nos valeurs humanistes à l'échelle européenne ?