Intervention de Bruno Gollnisch

Réunion du mardi 19 décembre 2017 à 16h40
Commission des affaires européennes

Bruno Gollnisch, membre du Parlement européen :

Nous avons cru comprendre que des négociations bilatérales entre les États membres et le Royaume-Uni n'étaient pas souhaitées. J'avoue ne pas très bien comprendre la raison de cette phobie. Ne pourrait-on pas considérer que les traités européens sont analogues à des traités multilatéraux avec le Royaume-Uni et qu'à partir du moment où celui-ci décide de sortir de l'Union nous nous trouvons en présence de traités qui nous lient et qu'il appartient à chaque membre de l'Union européenne de négocier comme il l'entend avec le Royaume-Uni ? En quoi cela serait-il néfaste ? La France est liée par des traités bilatéraux ou multilatéraux avec pratiquement tous les États du monde, y compris des partenaires européens. Il y en a 4 500 ou 4 600. Je m'interroge donc. Pourquoi exclure les négociations bilatérales ?

Ma seconde question sera très brève. Vous avez fait cas de deux projets de défense qui devraient être financés à partir de 2019 sur des fonds européens. Le document écrit qui nous a été donné sur les conclusions du Conseil européen des chefs d'État et de gouvernement fait état de deux projets « capacitaires ». J'avoue ne pas très bien comprendre ce terme, pouvez-vous nous en dire un peu plus ? De quels projets s'agit-il en matière de coopération relative à la défense et à l'armement ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.