Lors du récent Conseil européen, les dirigeants de l'Union européenne ont mis en avant des priorités en vue d'approfondir la dimension sociale de l'Union européenne.
Je viens d'une région dont les citoyens se sont hélas éloignés de l'Europe, devenue pour eux synonyme d'appauvrissement ou de contrainte. Je suis un peu réservée quant à l'impact des conventions démocratiques – fussent-elles appelées consultations citoyennes – sur mon territoire.
À titre personnel, je m'intéresse particulièrement à la transmission des valeurs européennes par l'éducation, et suis convaincue de la nécessaire implication de l'Éducation nationale pour interpeller les citoyens. Passer par la jeunesse est le meilleur moyen, me semble-t-il, de resensibiliser les familles décrocheuses de la cause européenne. Ne pensez-vous pas que des initiatives pourraient être prises avec le ministère de l'Éducation nationale auprès des scolaires dès leur plus jeune âge ? On s'occupe des étudiants et des aînés, mais pas des plus jeunes, je pense pourtant que c'est indispensable. L'agenda électoral nous invite à mettre à profit l'année 2018.