J'entends bien et je n'oppose pas les deux dispositifs. Vous savez que les parlementaires n'ont pas beaucoup de marges de manœuvre d'un point de vue budgétaire. Notre objectif était surtout de rappeler notre conviction qu'il est primordial de mettre les élèves dès le début de leur parcours scolaire au contact des œuvres et des artistes. Nous accordons une grande importance à ces projets qui les occupent pendant plusieurs mois et leur permettent d'aller voir des spectacles et de pratiquer le chant, la danse ou le théâtre.
Pour nous, il est d'une impérieuse nécessité de mettre le paquet sur l'EAC. Certes, beaucoup de crédits lui ont été consacrés mais si nous voulons vraiment que 100 % des élèves bénéficient d'une action d'éducation artistique et culturelle, il faut aller encore plus loin. Je le répète, je n'oppose pas l'EAC au pass culture. Je voulais seulement appeler votre attention sur les sommes respectivement consacrées à ces deux dispositifs. Tout est question de proportionnalité.