Comme vous le savez, le secteur des médias locaux a déjà fait l'objet d'un soutien public important. La direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC) estime que les acteurs locaux devraient connaître une perte de chiffre d'affaires de 5 à 15 % au premier semestre 2021 par rapport à 2019, contre une perte de 30 à 50 % au premier semestre 2020.
Un retour à la normale se profile pour l'exercice 2022, ce qui ne justifie plus aujourd'hui la mobilisation d'un volume de crédits tel que celui sollicité par l'amendement, d'autant que la publicité nationale a retrouvé son niveau d'avant-crise et qu'elle constitue plus de 50 % des ressources des radios commerciales. En revanche, s'il devait y avoir une nouvelle détérioration et un retard de la reprise, il faudrait être vigilant.
En conséquence, en l'état, je demande le retrait de l'amendement. S'il est maintenu, mon avis sera défavorable.