Intervention de Valérie Rabault

Séance en hémicycle du lundi 8 novembre 2021 à 9h00
Projet de loi de finances pour 2022 — Économie ; investissements d'avenir ; engagements financiers de l'État

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Tout d'abord, je regrette la globalisation des discussions, qui conduit à mélanger la dette, les engagements de l'État et le commerce extérieur. Là encore, une simplification apporterait davantage de lisibilité.

Je me suis déjà exprimée sur la mission "Participations financières de l'État" ; je n'y reviens pas.

Sur douze mois glissants, le déficit cumulé du commerce extérieur s'établit à 68 milliards d'euros, parmi les records historiques. En parallèle, l'Allemagne devrait dégager en 2021 un excédent commercial de 210 milliards d'euros. La France fait partie des cinq pays de l'Union européenne qui ont un déficit commercial, et elle affiche le plus élevé.

On peut toujours chercher des excuses et invoquer la hausse du prix de l'énergie. C'est vrai, elle a une incidence, mais elle touche aussi l'Allemagne, sans doute encore davantage. Le problème vient de la faiblesse de nos exportations : nous exportons pour environ 470 milliards d'euros, contre 1 300 milliards – quasiment trois fois plus – pour l'Allemagne. Deux lacunes l'expliquent : l'insuffisance de notre production industrielle et l'insuffisance de notre politique à l'exportation.

Ainsi, comme le relève M. Fabrice Brun, rapporteur spécial, dans son excellent rapport,…

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