Demande de retrait ou avis défavorable. Des crédits ont été mis en place, vous le savez, d'abord au travers de l'accompagnement apporté par le Fonds de développement économique et social (FDES), qui a permis de sauver un certain nombre d'entreprises industrielles, ensuite au travers des aides du plan de relance, et enfin au travers du fond spécifique mis en place pour la reconversion des salariés des fonderies, qui est doté de 50 millions d'euros.
S'agissant du cas particulier de MBF, vous savez que j'ai rencontré les salariés de l'entreprise à plusieurs reprises et que nous avons évoqué très directement leur projet de société coopérative et participative (SCOP), notamment lors d'une réunion de deux heures qui s'est tenue en juillet dernier. Aujourd'hui, nous sommes toujours prêts à l'accompagner dès lors que nous disposons d'un projet complet, et c'est ce sur quoi nous essayons de travailler. Il n'y a donc pas de changement de pied de la part de l'État. Comme nous le faisons dans toutes ces situations délicates, nous accompagnons par ailleurs individuellement les salariés, l'usine étant aujourd'hui fermée. Nous accompagnons le territoire avec le dispositif « Choc industriel », qui a permis de repérer trente projets, dont sept devraient bénéficier du soutien de France relance permettant de conforter l'emploi.
Nous allons poursuivre ce travail. Ce n'est peut-être pas aussi spectaculaire qu'Harry Potter, mais cela a le mérite de fonctionner.