Nous reconnaissons tous l'œuvre de La Poste dans les territoires et la nécessité d'offrir un service convenable, même dans les zones qui ne seraient pas viables pour des entreprises privées. Les modalités de compensation de ce service universel qui prévalaient jusqu'alors sont obsolètes ; c'est donc tout naturellement que nous nous félicitons de ce financement budgétaire qui permettra de maintenir ce service postal. Ce PLF prévoit 520 millions à ce titre et c'est donc en toute logique que nous sommes favorables à cet amendement du Gouvernement. Il vient inscrire dans le droit le principe du versement d'une compensation au prestataire du service universel postal et acte le rôle de l'ARCEP, qui devra vérifier qu'il n'y ait pas de surcompensation.
La commission n'ayant pas examiné cet amendement, c'est à titre personnel que j'émets un avis favorable.