J'observe, monsieur le directeur général, que les méthodes utilisées pour accompagner les demandeurs d'emploi créant leur propre activité sont de plus en plus efficaces. Ainsi l'outil Activ'Créa permet-t-il aux intéressés d'explorer sérieusement cette piste, tandis que le dispositif d'aide à la reprise ou à la création d'entreprise (ARCE) pour les demandeurs d'emploi percevant l'aide de retour à l'emploi, met à leur disposition un capital pour la construction de leur projet professionnel.
Je m'interroge toutefois au sujet des coopérations que vos agences ont avec les chambres consulaires, qui conduisent elles aussi des politiques consacrées aux indépendants, comme c'est le cas dans mon département, les Alpes-de-Haute-Provence.
Partagez-vous notre constat selon lequel les contrats aidés se résument à des contrats précaires ? Dans quelle mesure considérez-vous que ces contrats sont utiles aux intéressés ? A contrario, dans quelles conditions deviennent-ils moins efficaces et les empêchent-ils de s'orienter vers des solutions pérennes ?