Je remercie M. Belhaddad d'avoir rappelé que les opérateurs privés ne sont pas nécessairement les plus efficaces, alors qu'ils sont souvent plus chers. Nous en avons tiré les conséquences, en ne leur confiant plus l'orientation des demandeurs d'emploi éloignés de l'emploi, activité qui est retournée dans notre giron.
En revanche, nous travaillons avec des acteurs privés dans le domaine de la sous-traitance de spécialité. Activ'Créa a été évoqué au sujet de la création d'entreprises, mais il existe aussi Activ'Projet. Nos relations avec ces acteurs, qui sont rémunérés au résultat ainsi qu'en fonction du taux de satisfaction, sont désormais assez saines ; ce mode de rémunération constitue un garde-fou et nous permet de conserver un équilibre positif.
Je concède à M. Chiche qu'il nous revient de faire connaître davantage ce dont nous sommes capables : à ce titre, les visites d'agences sont précieuses car elles favorisent une connaissance concrète du sujet.
En ce qui concerne la formation aux savoir-être, madame Corneloup, la prestation est en cours d'élaboration ; je ne suis donc pas encore à même d'en parler, mais j'observe une certaine unanimité des intervenants sur l'importance du sujet. Cela achève de me persuader que nous devons approfondir la question, et tout ce que nous pourrons faire avec les filières afin d'identifier des besoins sera bienvenu. Certains d'entre vous ont évoqué le partenariat avec les régions : c'est ainsi qu'il faut procéder en disposant d'une bonne capacité à connaître les besoins des entreprises, ce qui suppose une relation de confiance.
Enfin, toute initiative susceptible de favoriser l'acculturation au numérique est bonne à prendre, et si des lieux particuliers permettent de le faire, il faut étudier cette possibilité.