Vous avez parlé de crédits sanctuarisés, mais aussi de mesures d'économie. Dans le même temps, on nous dit qu'il faut faire plus pour faire venir des étudiants, des chercheurs, des touristes et pour l'attractivité.
Je m'interroge aussi sur les variables d'ajustement que vous évoquées. Prenons le patrimoine : quand on le vends, on n'en tire de l'argent qu'une seule fois et ensuite la location d'un autre immeuble peut coûter très cher. De même pour ce que vous proposez pour les ressources humaines : en voulant multiplier les agents de droit local, est-ce que l'on n'est pas en train d'inventer les travailleurs détachés dans l'autre sens ? En effet, ce sont des emplois qui étaient occupés par des Français et qui vont devenir locaux, ce qui signifie plus de chômage en France en même temps que l'exploitation de ces agents de droit local. Mon expérience est que quand on rencontre des difficultés dans un pays, il vaut mieux y avoir dans notre ambassade des concitoyens qui portent nos valeurs.
Bref, il faut revoir globalement ce budget. Malheureusement, vous allez dire que c'est trop tard pour cette année. Mais l'année prochaine, avec le suivi budgétaires que madame la présidente veut instituer, vous ne pourrez pas nous faire la même réponse !