À travers la défense de cet amendement, je donnerai mon avis sur cette longue série d'amendements concernant le prêt de développement outre-mer défendus par des collègues de tous bords.
Leurs demandes sont légitimes. La seule question qui vaille en effet est de savoir s'il y aura suffisamment de financements pour accompagner les entreprises en crise.
J'ai écouté attentivement le ministre en commission et je me suis renseigné auprès de BPIFrance. J'ai compris qu'il existait un mécanisme particulier selon lequel l'État abondait un fonds de BPIFrance, qu'elle-même alimentait également. En réalité, à l'heure actuelle, la trésorerie existe, et aucun prêt de développement aux entreprises n'est remis en question. Il reste de la marge – mais j'imagine que le ministre sera plus précis que moi sur les chiffres.
Je propose donc aux uns et aux autres d'écouter les arguments du ministre, puis de retirer leurs amendements.