Cet amendement de notre collègue Nicole Sanquer s'inscrit dans la lignée de ceux qui proposent de nécessaires aménagements à la continuité territoriale. En l'occurrence, il vise à remédier aux difficultés que rencontrent beaucoup de nos territoires dans leurs liaisons interinsulaires. Nous demandons ainsi que l'État abonde, aux côtés du territoire de Polynésie française et des contribuables polynésiens, le fonds de continuité territoriale aérienne interinsulaire.
La Polynésie française, faut-il le rappeler, a la spécificité d'être un territoire étendu sur 5,5 millions de kilomètres carrés. Les îles les plus éloignées ont souffert d'avoir été isolées plus d'une centaine de jours pendant la crise sanitaire. Le gouvernement polynésien a fait un effort – et, avec lui, le contribuable – en créant localement une contribution de solidarité qui pèse sur les liaisons bénéficiaires pour abonder le fonds destiné à financer les liaisons déficitaires à hauteur de 45 %. L'État s'est engagé à entendre sa demande et à participer au financement du fonds à hauteur de 4,2 millions d'euros. C'est l'objet de l'amendement.