Les propos du ministre ont été clairs. Je préciserai simplement que si nous avons bien sûr adopté à l'unanimité les propositions du rapport de la commission d'enquête, la proposition n° 66 indiquait clairement qu'il fallait procéder à des modifications législatives pour permettre, le cas échéant, le déclenchement du plan ORSEC.
Avec cet amendement, en revanche, vous proposez d'ajouter des crédits pour un éventuel plan ORSEC. C'est hors sujet. L'État mène une action autour d'un syndicat mixte ouvert, qui permettra, en plusieurs années – avec des effets dès aujourd'hui – de trouver une solution durable, définitive. Quelque 90 millions d'euros ont déjà été versés par l'État, alors même qu'il n'est pas exactement compétent en matière d'eau.
Je ne vous accuserai pas d'être suspicieux mais, là encore, reconnaissons que l'État fait son travail, qu'il a pris ses responsabilités, en concertation avec les collectivités locales de Guadeloupe.