La question de l'eau est une question sérieuse, qui en aucun cas ne peut être considérée comme politique. C'est une question d'humanité et de dignité de citoyens français. Quand on me parle de long terme, je pense aux propos de Keynes selon qui, à long terme, nous serons tous morts. Or il y a ici une urgence de court terme.
Je vais vous raconter ce qui se passe à court terme. Des écoliers sont privés d'un mois et demi de cours par année, parce qu'il n'y a pas d'eau ; ça, c'est du court terme. Nous avons des problèmes sanitaires à cause des problèmes d'accès à l'eau. À court terme, en aucun cas un État responsable ne peut dire : « Ce n'est pas moi, ce sont les autres. »
Je propose une solution à court terme, relevant du développement durable. À l'époque, des citernes permettaient à chacun de récupérer l'eau de pluie en abondance et d'avoir une réserve pour pallier les coupures d'eau. Je propose que l'État participe, comme le fait la région, à cette utilisation d'une ressource renouvelable, l'eau, en Guadeloupe et dans les territoires d'outre-mer.