Jamais vous n'accepteriez de ne pas avoir d'eau ! Quand on parle de la réparation des réseaux, on parle de 70 % de l'eau prélevée qui ne va pas jusqu'aux usagers, mais qui est quand même facturée et payée par ces derniers ; on parle de réseaux d'assainissement délabrés au point que l'agence régionale de santé (ARS) alerte sur des problèmes écologiques et de santé que cette situation va créer dans les prochaines années. Il n'est pas admissible de continuer à faire vivre cette situation aux Guadeloupéens et aux Guadeloupéennes.
Oui, monsieur le ministre, cela prendra des années de rénover les réseaux à raison de 1 milliard d'euros. En attendant, si la France, sous l'impulsion de la Bolivie, à l'ONU, a reconnu le droit à l'eau comme un droit humain fondamental, elle doit maintenant le traduire en actes. S'il faut, pendant des années, donner des bouteilles d'eau aux gens pour qu'ils puissent avoir le minimum de dignité auquel ont droit chaque être humain et chaque Français, il faut le faire. Il est tout à fait déplorable de ne répondre à ce problème que de la manière dont vous le faites !