j'imagine difficilement qu'on m'entende concernant l'insertion professionnelle en outre-mer, notamment celle des jeunes de Mayotte.
En tout état de cause, dans ce territoire que je connais mieux que beaucoup d'entre nous, vit une jeunesse en mal de formation alors que le taux de chômage atteint plus de 40 %, et ainsi de suite – je ne vous fais pas un dessin. M. le ministre nous a fait l'honneur d'une visite au mois d'août, il connaît donc mieux le sujet. Nous ne pouvons pas ne rien faire, dans le même temps qu'on nous refuse notamment l'accès au RSA. Nous demandons seulement que nos jeunes soient assez formés pour venir en métropole chercher du travail. Sans cette formation, nous continuerons à naître, grandir et mourir dans la pauvreté : voilà ce que nous refusons !
C'est le sens de cet amendement que je vous demande d'adopter, avec – selon les encouragements de M. Gosselin – beaucoup d'espérance.