Je tiens à répondre à M. Naillet, qui s'est mobilisé sur les questions relatives au fret. Je l'ai annoncé en commission et je vous le redis ici au banc : on doit réformer l'aide au fret. Il faut associer les parlementaires à une réflexion en amont sur ce sujet et j'organiserai une réunion très rapidement, en lien avec le ministre délégué chargé des transports, Jean-Baptiste Djebbari. On pense en effet beaucoup au fret maritime, mais il ne faut pas oublier le fret aérien. Celui-ci a fait l'objet de nombreuses aides et évolue aujourd'hui dans un contexte de plus en plus concurrentiel pour la desserte de La Réunion – on en sait quelque chose pour le transport des passagers. Cela pose la question de la stratégie à venir. Le groupe CMA CGM – compagnie maritime d'affrètement-compagnie générale maritime – a réalisé quelques avancées à la suite de la saisine collective des parlementaires de La Réunion et, en dialoguant avec la compagnie, le Gouvernement a permis de fixer des tarifs et de déterminer la deuxième rotation.
Mais les mécanismes d'aide au fret commencent à dater et il faut désormais les adapter au monde post-covid. Je reviendrai très vite vers l'ensemble des parlementaires ultramarins à ce sujet – plus spécifiquement vers ceux de l'océan Indien, pour des raisons de routes maritimes et de spécificités de Mayotte et de La Réunion. Demande de retrait ou, le cas échéant, avis défavorable.