Le ministère des outre-mer consacre déjà chaque année 300 000 euros à l'INSEE. L'État doit-il lui octroyer plus d'argent pour que le travail soit mieux réalisé ? Je ne le pense pas. Il revient à mes services de faire en sorte que le nécessaire soit fait.
Comme je l'ai déclaré lors de mon déplacement, il s'agit d'un sujet majeur pour la Guyane. Je sais que Mansour Kamardine en dira de même pour Mayotte. Le comptage de la population et son profilage sur le plan sociologique représentent un enjeu énorme. Nous continuerons de nous y employer, en lien avec les équipes locales de l'INSEE qui accomplissent un travail remarquable ; le problème n'est pas là, mais relève plutôt des algorithmes de calcul ou de la reproduction de modèles – c'est relativement complexe. J'ai également demandé que nous tirions les leçons des aléas du passé, afin de parvenir à une projection encore plus fine à l'avenir. Demande de retrait ou avis défavorable.