Le projet de loi de finances rectificative de fin de gestion que nous soumet le Gouvernement permet de prendre en compte pour l'exercice budgétaire 2021, d'abord le relèvement de la prévision de croissance pour cette année de 6 % à 6,25 %. C'est la première bonne nouvelle sur laquelle nous devons nous arrêter parce qu'elle ne doit rien au hasard. C'est évidemment la traduction des choix politiques que nous avons votés ici, c'est le résultat d'une politique économique efficace, constante depuis le début de la crise sanitaire, et en continuité avec celle menée depuis le début de cette législature, assise sur la libération de notre économie, mais aussi sur la protection des Français, notamment par les mesures d'urgence et la préparation de notre avenir avec le plan de relance. Je note d'ailleurs que, selon nombre de prévisionnistes, la croissance pourrait encore être supérieure à 6,25 % à l'issue de l'année 2021. Ce rebond économique a un impact substantiel sur le marché du travail, visible par un chiffre que chacun d'entre nous regarde de près, et de façon assidue : celui du taux de chômage qui pourrait atteindre, à la fin de l'année, un niveau qui ne l'avait pas été depuis près de quinze ans.